Watsoniocladus itieri (Saporta) J.Kvaček et M.M.Mendes

Plant Fossil Names Registry Number: PFN002533

Act LSID: urn:lsid:plantfossilnames.org:act:2533

Authors: J. Kvaček & M. M. Mendes

Rank: species

Basionym: Palaeocyparis itieri Saporta

Genus: Watsoniocladus V.Sriniv.

Reference: Kvaček, J. & Mendes, M. M. (2021): New Cheirolepidiaceae conifer Watsoniocladus cunhae sp. nov. from the Early Cretaceous (late Aptian–early Albian) of western Portugal. 295: 104519 (11 pp.).

Other combinations

Types

Original diagnosis/description

Le bel exemplaire d'Abergement que j'ai sous les yeux indique, comme l'avait déjà remarqué M. Brongniart, qui l'avait examiné avant moi, une espèce voisine du Thuyites expansus, Sternb. (Lind. et Hutl, Foss. Fl., III, tab. 167), de l'Oolithe de Witby. Le mode de ramification, quoique très-analogue, n'est cependant pas exactement pareil, les derniers ramules de l'espèce française étant plus allongés et moins sujets à se subdiviser. Les feuiiles du Palaeocyparis Itieri sont plus larges, plus obtuses, plus étroitement appliquées et aussi plus régulièrement insérées. Les deux plantes ont dû être cependant congénères, tellement elles ont de rapport. Celle de l'Ain semble devoir être identifiée avec les fragments de ramules de Nusplingen réunis par M. Unger à son Arthrotaxites Frischmanni, mais qui en diffère en réalité par des feuilles décussées, semblables à celles du Palaeocyparis Itieri. Celui-ci ne peut être confondu avec le Thuyites robustus Sap. (Échinost. robusta Schimp.), du Cornbrash d'Étrochey (Côte-d’Or), qui devra être inscrit parmi les Palaeocyparis, dont il tous les caractères.

Emended diagnosis

Saporta (Paléont. Franç., Sér. 2, Vég. (Plantes jurassiques), vol. 3, p. 596. 1884):
P., ramis robustis crassis, bipinnatim alterne partitis plus minusve compressis, ramis secundariis ex utroque latere secus axin principalem ordinatis, in eumdem sensum expansis, oblique insertis, a basi ad summum gradatim imminutis utrinque ramulosis, ramulis plurimis elongatis flagelliformibus adscendentibus divaricatisque plerisque simplicibus aut rarius saltem uniramulosis; foliis squamosis breviter rhombeis arcte adpressis imbricatisque, apice obtuse breviter acutis dorso autem convexiusculis, in areas contermine rhombeas aut hexa-pentagonulas medio convexo umbonulatas aetate conversis.

Barale (La paleoflore jurassique du Jura français. - Docum. Lab. Géol. Lyon, no. 81, p. 188. 1981):
Ensemble de rameaux d'environ 180 mm de longueur, montrant un axe principal de 9 mm de large près de la base, portant latéralement dans un même plan, et en disposition alterne, des axes secondaires de 100/140 mm de long par 4–5 mm de large à leur base. (Plus grand échantillon connu d'environ 400 mm de long). Axes secondaires émis suivant un angle d'environ 45°. Axes secondaires portant suivant une disposition alterne des rameaux tertiaires simples ou parfois divisés une fois par dichotomie. Rameaux tertiaires ayant une largeur constante de 2–2,5 mm et une longueur moyenne de 40–50 mm.
Feuilles sur les rameaux de dernier ordre en disposition opposée -décussée, parfois disposition décussée pas rigoureusement exacte. Disposition des feuilles sur les axes primaires et secondaires plus difficile à préciser, en tous cas non spiralée, probablement verticillée (verticille de 3 feuilles).
Feuilles des rameaux terminaux appliquées contre l'axe, de forme hexagonale, typiques de 1, 5 mm de large par 3, 5 mm de long. Face inférieure des feuilles convexe, face supérieure peu développée 300–500 μm de large probablement concave à bord écailleux. Apex formant avec les bords latéraux de la feuille un angle d'environ 70°. Feuilles sur les rameaux d'avant dernier ordre et principaux devenant plus larges et plus longues (10 mm × 0, 8 mm). Cuticule des deux faces sensiblement de même épaisseur 2–3 μm.
Face supérieure peu développée constituée de cellules épidermiques et de quelques appareils stomatiques, identiques à ceux de l'autre face. Bords latéraux de la face supérieure écailleux (aspect denticulé au microscope).
Face inférieure montrant en alternance des files plus ou moins régulières d'appareils stomatiques et des files de cellules épidermiques. Cellules épidermiques isodiamétriques polygonales ou rectangulaires. Faces périclines des cellules dans les zones interstomatiques plus fortement cutinisées que celles des cellules se trouvant au niveau des files de stomates. Files de stomates séparées par 1–4 cellules épidermiques. Files non en relief, appareil stomatique en position presque superficielle. Appareil stomatique haplochéile monocyclique incomplètement amphicyclique constitué par 5–6 ou 7 cellules annexes papilleuses. Orifice sus-stomatique, en général polygonal, en partie caché par la présence de papilles largement développées, issues des faces périclines des cellules annexes (dimension moyenne des papilles longueur = 12 μm, largeur = 17 μm). Faces périclines des cellules annexes inégalement cutinisées, moins fortement cutinisées près de l'orifice sus-stomatique qu'au pôle opposé. Cellules de garde non observées. Trichomes absents.

Stratigraphy

Jurassic, Upper Jurassic, Kimmeridgian
upper Kimmeridgian
[stratigraphy according to Barale (Docum. Lab. Géol. Lyon, no. 81, p. 188. 1981)]

Locality

France
Abergement, Ain

Barale (Docum. Lab. Géol. Lyon, no. 81, p. 188. 1981) writes "Il est probable, bien que cela ne soit pas précisé sur l'étiquette présente sur le fossile, qu'il s'agisse du gisement du Petit -Abergement (Ain)."